Brigitte Devesa, sénatrice des Bouches-du-Rhône mais aussi conseillère municipale d’Aix-en-Provence membre de la majorité Joissains (et élue grâce à ses soins) a voté contre la constitutionnalisation de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.
Lors du dernier Conseil municipal, j’ai tenu à dénoncer le positionnement de Brigitte Devesa. C’est au travers d’un rapport intitulé » droit des femmes et de la famille » que j’ai rappelé l’ambiguïté de cette appellation puis dénoncé le vote de la sénatrice.
Il faut dire que l’argumentaire de Brigitte Devesa n’est pas très convaincant, et alors absente de la séance, c’est Sophie Joissains qui a tenté de défendre cette position ambiguë. C’est donc au travers d’une analyse peu rigoureuse sur le plan du droit, où l’interruption volontaire de grossesse n’a pas sa place dans la Constitution. Cependant, depuis 1971, et travers la décision » liberté d’association « , le Conseil constitutionnel a donné comme fonction à la Constitution, par le bloc de constitutionnalité, la protection des droits et des libertés, en se plaçant lui-même comme le garant.
Alors simple oubli ou ignorance, Brigitte Devesa a manqué un rendez-vous pour les avancées de notre société et défendu une position qui fait honte à Aix qui a été un haut lieu des combats féministes dans les années 70.
Dans la même logique la mairie d’Aix refuse toujours qu’une rue soit prénommée Gisèle Halimi.
Derrière des discours avenants la droite aixoise reste profondément réactionnaire.
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