Selon l’INSEE, la population d’Aix en Provence était en 2008 de 142 743 habitants. Elle est passée en 2018 à 143 098 personnes. Soit 1 554 habitants de plus. Soit + 355 habitants en moyenne par an sur ces 10 années écoulées.
Selon l’INSEE, en matière de logements, il y avait en 2008 à, Aix, 77 561 logements. Ce chiffre a cru pour atteindre en 2018, 84 308 logements. Soit une création de 6 747 logements. Soit environ 675 logements par an dont environ 75 maisons et 600 appartements
Comment peut-on construire autant et voir une si faible croissance de la population ? Cela s’explique par le type de logements construits. Sur cette progression de logement seuls 2 201 sont des résidences principales, 2 052 des résidences secondaires et 2 484 des logements vacants.
Dans le nouveau PLUI Jean Louis Vincent annonce la construction de 1000 logements par an sur Aix. Et des ratios assez délirants. (déclaration ci dessous reprise dans La Provence). Car pour lui en construisant 1000 logements, il augmenterait la population de 300 personnes par an.
Il y dans cette déclaration deux mensonges.
Si pendant 10 ans lorsque la ville a construit 657 logements par an et que la population a augmenté de 355 personnes par an, (source officielle de l’INSEE) une simple règle de trois fait que lorsque dans les années à venir la ville construira 1 000 logements, il y aura 540 habitants de plus par an. En fait face aux nuisances de plus en plus forte liées à la bétonnisation de la ville la mairie essaye de minimiser la croissance urbaine de 50%.
Mais le deuxième mensonge est encore plus grossier, c’est l’idée que 60% des logements construits servent à la décohabitation des aixois. On ne trouve trace nulle part de cette statistique en carton pâte…. Pourquoi ce deuxième mensonge ? Car c’est une façon de cacher une autre situation, la montée des logements vacants et des résidences secondaires. Il faut occulter le fait que l’on construit beaucoup à Aix mais pas pour les aixois et leur bien être….
Il faut cacher l’explosion de la spéculation et la transformation radicale de l’immobilier aixois. Il faut ne surtout pas montrer qu’une taxe sur les résidences secondaires et un accroissement de la taxe sur les locaux vacants serait un outil de plus grande justice sociale sur Aix.
ps Merci au cercle Mirabeau pour sa note sur le sujet.
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